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Le programme de coopération Sud-Sud pour promouvoir l’accès direct aux financements climatiques a initié à travers l’accompagnement des institutions nationales à l’accréditation et au développement de projets d’adaptation et/ ou d’atténuation aux changement climatiques, un atelier de renforcement des capacités sur le développement de note conceptuelle de projet climatique, de développement de portefeuille de projet climatique et sur le rapport d’analyse des gaps pour l’accréditation au GCF

Prévu pour cinq jours, l’atelier a regroupé une quinzaine de participants issus du Ministère de l’Environnement, de l’Office de Développement et d’Exploitation des Forêts (ODEF), des ministères sectoriels, de la société civile et de la coordination des programmes et projet.

Le LtCol.Dr Pyoabalo ALABA, DG de l’ODEF a présidé cet atelier. Dans son discours d’ouverture, le DG a souhaité la bienvenue à la Coordinatrice de l’Unité Finance Climat Mme Aïssala Boubou SALL et toute son équipe, et aux autres participants, du sérieux au travail afin de tirer un meilleur parti de cette formation.

 Spécifiquement il s’agit de faire le point sur le rapport d’analyse des gaps pour l’accréditation, de former sur le développement de portefeuille de projets climatiques, de présenter les grandes parties des notes conceptuelles GCF et Fonds pour l’adaptation, de former sur la rédaction du rationnelle climatique,  de former sur le développement du cadre logique et la théorie du changement, de former sur le développement de la stratégie  de sortie  pour les projets climatiques, et  de recueillir les suggestions et questions des participants.

L’atelier se poursuivra jusqu’au vendredi 15 mars 2024.

La population de Tône a bénéficié d’une nouvelle sensibilisation organisée à leur intention sur les prochains démarrages des activités des consultants, ceci dans le cadre de la mise en œuvre du projet PD 90519 Rev.3(F) intitulé Projet d’appui à la gestion durable de la forêt classée de la Fosse aux Lions dans la région des Savanes au Togo. L’objectif de cette sensibilisation est de préparer en amont la population à aider les consultants dans leurs activités principalement en ce qui concerne la formation sur les bornes pratiques d’utilisation des terres, la mise en place des comités de gestion de la forêt classée de la fosse aux lions et de les inviter à jouer pleinement leur rôle pour la bonne exécution desdits activités.

Cette rencontre du 22 février 2024 s’est tenue à la salle de réunion de la préfecture de Tone et a vu   la participation des représentants des ministères chargés des forêts et de l’agriculture, les autorités administratives des préfectures de Tone et de Tandjouaré, les chefs traditionnels et de canton, les représentants des jeunes et des femmes des cantons cibles, les membres de la société civile dans le ressort territorial du projet, la coordination du projet, etc.

Le DG de l’ODEF le LtColDr Pyoabalo ALABA, après avoir rappelé le contexte de la réunion, a remercié le Préfet de Tône et de Tandjouare pour leurs disponibilités constantes à accompagner l’ODEF et a rappelé ce besoin qui s’est fait sentir de revenir une fois encore vers la population, afin de parler encore plus du projet de fosse aux lions lancé le 14 septembre 2023 à l’hôtel Dapaong. Si la réussite d’un projet dépend de l’appropriation de tous ses compartiments, la communication autour du projet de la forêt classée de la fosse aux lions est nécessaire. Cette communication autour de cette foret a permis aux participants de s’imprégner de l’historique des limites de ladite forêt, et de son arrêté de classement qui fut d’ailleurs multiplier et mettre à la disposition des participants.

Le DG de l’ODEF est revenu sur les atouts que cette forêt classée de fosses aux lions peut apporter à la communauté riveraine en terme de l’éco-tourisme, et environnemental.

Pour le préfet de Tône, les riverains doivent savoir que les parcelles qu’ils utilisent pour leur culture sont belle et bien pour l’Etat et que ce projet doit apporter une plus-value pour la région des Savanes

Des questions d’éclaircissements et des apports de part et d’autres ont meublés les débats et c’est sur une note de satisfaction que la rencontre a pris fin.

C’était au cours d’un atelier qui a regroupé les responsables du ministère en charge de l’environnement et du projet, les autorités locales et chefs traditionnels des préfectures de Tône et Tandjouaré, les chefs de services et les responsables des OSC bénéficiaires. La rencontre a permis à l’équipe de présenter le projet, ses objectifs et les activités aux acteurs locaux en vue de susciter une meilleure compréhension et l’adhésion de tous.

Initié par le gouvernement, la durée de ce projet est de 36 mois repartis en deux phases de 18 mois chacune pour un budget total de

626.760 $US. Il est financé par le gouvernement togolais et l’Organisation internationale de bois tropicaux (OIBT).

Il vise la gestion durable de cette forêt en vue d’améliorer les conditions et le cadre de vie des populations des préfectures de Tône et de Tandjouaré. Ce projet vient aussi contribuer à l’atteinte des objectifs du cadre stratégique d’intervention du ministère.

Plusieurs activités sont prévues dans le cadres de ce projet, entre autres, le renforcement de capacités de 300 agriculteurs dans l’utilisation des bonnes pratiques agricoles, la formation et l’équipement de 60 femmes pour la production de beurre de karité et de la moutarde. Il y aura aussi les activités de reboisement de 100 hectares de plantations de bois énergie, l’installation de 40 ruches dans huit villages riverains de la forêt classée. 150 exemplaires du code forestier et 150 exemplaires de la loi cadre sur l’environnement seront également distribués sans oublier la mise en place d’un comité mixte local de gestion de la forêt.

A l’occasion, le représentant du ministre de l’Environnement, Lt-Col. Dr. Pyoabolo Alaba a indiqué que « les pressions anthropiques sur les écosystèmes terrestres doublées des différents modes d’usage des terres ont conduit, au fil des années, à la perte de la biodiversité terrestre et à l’accentuation de phénomènes de dégradation des terres exposant les communautés à différents risques, notamment alimentaire et sécuritaire ». C’est au regard de ces enjeux, précise-t-il, que leur département à travers son cadre stratégique d’investissement pour la gestion de l’environnement et des ressources naturelles (CSI-GERN) a identifié la gestion durable des écosystèmes comme une priorité.

La forêt classée de la Fosse aux lions est située dans la région des savanes à cheval entre les préfectures de Tône et de Tandjouaré. Elle est classée par arrêté n°489/EF du 30 mai 1954 et couvre une superficie d’environ 1650 hectares. ATOP/GS/GKM

Le projet dénommé « Renforcement de la résilience aux changements climatiques des communautés côtières du Togo » (R4C-Togo) a été officiellement lancé le mardi 20 septembre 2022 à l’hôtel Sarakawa (Lomé) par le Ministre de l’environnement et des ressources forestières M. FOLI BAZI Katari .

Financé à hauteur de 8,9 millions $ environ 4milliards de francs CFA par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers la FAO, le R4C-TOGO. Ce projet est porté par le ministère de l’environnement et des ressources forestières (MERF) avec pour entité chargé de l’exécution l’Office de Développement et d’exploitation des forêts (ODEF) pour une durée de cinq ans (2022-2026).

Dans son mot introductif, le directeur général de l’ODEF, le Lieutenant-Colonel ALABA Pyoabalo, a souligné le cadre de partenariat opérationnel entrepris depuis 2019 qui a permis la sélection de l’ODEF comme entité accréditée nationale.

Pour le coordonnateur dudit projet le Lieutenant-Colonel Bakén’na D. BAKABIMA « L’objectif est de renforcer la résilience des communautés côtières du Togo face au changement climatique grâce à une approche intégrée axée sur l’adaptation basée sur les écosystèmes et les moyens de subsistances ».

Dans son discours de lancement du projet, le ministre de l’environnement et des ressources forestières M. FOLI BAZI Katari, a révélé l’importance et la grandeur de ce projet pour le Togo.    « Le Togo notre pays, sous l’impulsion du Président de la République, Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE s’est résolument engagé dans la lutte contre le changement climatique et la lutte contre la pauvreté à travers la feuille de route gouvernementale Togo 2025 en son axe 3 et son projet prioritaire P35 réponse aux risques climatiques majeurs dont l’objectif est de mettre le développement durable et l’anticipation des crises futures au cœur des priorités du pays ». Etaient aux côtés du ministre en charge de l’environnement, son collègue du ministère de l’économie maritime M. Kokou TENGUE et le représentant par intérim de la FAO au Togo M. SUKATI Mphumuzi.

Dans son allocution, le représentant par intérim de la FAO au Togo, a mis l’accent sur l’agriculture et le bien être : « En plus de la pandémie du Covid-19, beaucoup de couches vulnérables sont touchées par les conflits, la hausse des prix et le changement climatique. On compte au moins trois milliards d’êtres humains qui ne peuvent toujours pas se permettre une alimentation saine et paradoxalement 75% d’entre eux dépendent de l’agriculture pour leur subsistance » a-t-il déclaré.

Rappelons que le projet sera réalisé au profit des populations des préfectures de Vo, Lacs, Agoè-Nyivé, Yoto, Bas-Mono, Avé, Zio et Golfe. A terme, ce projet devra permettre d’atteindre entre autres résultats : 99500 personnes des communautés côtières et littorales ont amélioré leurs moyens de subsistance, 2100 entrepreneurs dont 50% de femmes issus de 78 coopératives coco, palmier, moringa seront accompagnés, 08 plans d’aménagement des forêts communautaires et 05 plantations de l’ODEF seront élaborés et mis en œuvre.

                                                                                         QUELQUES IMAGES DU LANCEMENT

Le Directeur Général de l’Office de Développement et d’Exploitation des Forêts (ODEF), Le Lt.Col Pyoabalo ALABA a ouvert le 02 septembre 2021, à la salle de réunion  du centre des jeunes de Tandjouaré, dans la région des Savanes, les travaux de l’atelier de validation du Plan d’Aménagement  de la forêt classée de Doungh.

L’atelier a été financé par l’Union Européenne dans le cadre de la mise en œuvre de la subvention de l’ODEF à travers le Programme d’Appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC) sur la ligne « élaboration du plan d’aménagement ».

Pour le DG de l’ODEF, la forêt de Doungh fait partie des onze (11) Forêts classées gérées par l’ODEF ayant bénéficié du financement du PALCC dans le but d’élaborer leur plan d’aménagement et de gestion sur toute l’étendue du territoire nationale. La forêt de Doungh est située dans la préfecture de Tandjouaré, dans la commune de Tandjouaré 2 et dans le canton de Tampialim.

Les participants ayant pris part à ces travaux sont entre autres des différentes administrations, les groupes socio-professionnels et les différents acteurs impliqués dans la gestion de la forêt classée ont pris part aux différents travaux. L’atelier a accouché la validation du plan d’aménagement de la forêt classée de Doungh.

Quelques images de l’atelier

Trois forêts classées à savoir Nuatja-sud, caïlcédrats et le complexe forestier Chra-Agbatitoè ont vu leur plan d’aménagement techniquement validé au cours d’un atelier de quatre (04) jours organisé par l’ODEF dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Mise en gestion durable des forêts étatiques par l’ODEF ».

Financé par l’UE à travers le programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, l’atelier s’est déroulé du 09 au 13 août 2021 à Notsè.

 A l’ouverture, le lieutenant-colonel Pyoabalo ALABA, DG de l’ODEF, a précisé dans son allocution que l’élaboration de ces plans d’aménagement s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation et de la gestion rationnelle des forêts classées et plantations de l’Etat. Il a ensuite, souhaité la cordiale bienvenue aux participants et les a exhorté à plus d’ardeur aux différents travaux pour lesquels ils sont invités.

Les travaux ont consisté à suivre les présentations des trois spécialistes en aménagement suivi d’un débat d’ordre général et technique, donnant la possibilité à chaque participant de faire des observations et des amendements des documents soumis à validation.

Ci-dessous les images de l’atelier